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QUI SOMME - NOUS ?

QUI SOMME NOUS ?

 

Nous sommes une sacrée bande  de bénévoles, d’adhérents et de partenaires à offrir notre énergie et notre temps pour aider, accompagner  Mariam dans son combat que nous trouvons légitime et digne d’intérêt.

 

Mariam est la présidente de cette association  qui après vingt une années absence, est  rentrée au Burkina-Faso voir  sa grand-mère Madame, HEMA- Koné Nayélé.

C’est sa tante qui l’a toujours protégée mais hélas comme tout, chaque chose a une fin.

 

QUI EST –ELLE ?

 

« Je vois ma mère assise au bord de son lit. Elle me regarde et lève les yeux vers le ciel. En un souffle elle me dit  que maintenant elle  peut mourir en paix puisque je suis là.

 

Elle me serre les mains, plante ses yeux épuisés dans les miens et me dit avec un sourire un peu crispé :

  • «   ma fille est entrée à la maison ».

 

Je la serre dans mes bras en pleurant :

  • « comment  vas-tu Nayélé ?  »

 

  • Je suis vieille, très vieille, je vais enfin pouvoir  rejoindre mon mari et mes frères.

 

  • Je lui dis Nayélé, je vais mettre une association à ton nom pour tout ce que tu as fait pour nous ne soit pas vain. Elle a souri , s’est moqué de moi. »

 

  • Quelques jours après, je suis repartie en France. J’ai monté l’association  à Compiègne. Je passe mon temps à récupérer        du matériel. Je voudrai également pouvoir  acheter une voiture afin de collecter le plus de choses utiles au lieu de les transporter à la main. Je récolte également des dons en nature ou en argent que j’envoie au pays

 

  • Ma tante n’allant pas mieux, je suis retournée à Banfora pour lui servir d’infirmière. Atteinte de la maladie d’alzheimer, ayant également une pile au cœur,  elle s’affaiblissait de jour en jour.

 

  • C’est grâce au prêt d’une de ses  maisons que nous avons fait un centre socio-culturel pour commencer à regrouper les albinos et donner des cours (Informatique, Français, Activités…)

 

  • Deux années après, Nayélé nous a quitté le 19 mai 2010. Je suis restée à Banfora pour continuer à former des personnes pour la prise en charge du centre

 

  •  En 2012, je suis revenue  en France pour accoucher et faire la promotion de projet.

 

  •  En 2014 l’équipe d’AHB/ France a organisé un voyage pédagogique pour voir l’avancée du projet au Faso.

 

  • Tout à disparus plus rien les personne charge de ce projets on abandonnée de l'argent jeter par la fenettre des emploi perdu.

 

  • Voir le désespoir dans les yeux de ces enfants perdus a été un choc terrible pour moi. Depuis, nous nous sommes séparés.

 

  • J’ai promis  aux enfants que, quoique cela me coûte, je recommencerai. Il a donc fallu reformer des équipes et expliquer le pourquoi de notre échec.

 

  • A ce jour une équipe est de nouveau sur place pour conseiller, élaborer de nouveaux  projets : élevage, théâtre, etc….. Quant à moi d’ici je fais le lien entre le Burkina Faso et la France. Une deuxième association a été créée à Banfora, elle est nommée Les Albinos de Nayélé des Cascades, elle compte un employé et dix bénévoles qui sont prêts à vous accueillir.

 

 

PETITE HISTOIRE

 

 Nayélé était la dernière fille d’un roi à Banfora, quand les parents de Nayélé moururent  cette dernière décida avec ses deux frères  de partager leur héritage avec les habitants de Banfora.

 

Cette  grande dame a partagé ses terres avec d’autres femmes, puis créa  une association pour lutter contre la faim. Quant à son mari Monsieur Koné Tiégoué,   mon grand-père, il était  infirmier à la présidence de Côte d’Ivoire. Lorsque la guerre fut terminée, le président lui demanda ce qu’il voulait faire.

 

Son souhait était  de retourner au Burkina auprès de sa famille.  Il avait pour idée de construire  à Banfora des maisons et utiliserait mon temps à aider les autres.

 

Ce projet est donc un hommage à leurs beautés d’âmes et de cœur, mais également à leur humanisme.

 

Ainsi au travers de nos actions, nous poursuivons ce qu’ils ont commencé et récrivons l’histoire, celle de ce village pour faire perdurer leurs projets.

 

Tout au long de sa vie Nayélé était une femme qui s’est battue pour la protection des albinos. C’est un hommage à cette femme formidable et à toutes celles  qui se battent pour la survie de nos enfants albinos en Afrique.

 

En Afrique, les personnes atteintes d’albinisme sont victimes d’exclusion, de persécutions. Marginalisées, elles sont exclues de leur famille, de la société et du monde du travail.

 

Un grand merci à tous ceux qui nous soutiennent afin  que ce projet se poursuive.

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